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Catherine Harding et José Le Roy : echos d'atelier

par Catherine Harding et José Le Roy

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Catherine Harding et moi-même avons animé un stage à Foix. 

Nous avons pu constater que l'éveil à notre vraie nature est simple, évident, et partageable grâce aux outils mis au point par Douglas Harding.

Voici quelques échos de cette journée :

" Catherine : C’est une découverte libératrice. Pourquoi est-ce que je veux partager cette découverte ? Parce que dans ce monde déconcertant, si déconcertant dans lequel nous vivons en ce moment, je crois que nous sommes en grande partie victimes de croyances, de mensonges, qui font que nous nous trompons complètement sur beaucoup de choses et en particulier sur l’idée de ce que nous sommes. Nous croyons que nous sommes ce qu’on nous a dit que nous sommes, c’est-à-dire que nous sommes une personne avec des membres, une tête et que nous sommes chacun une personne séparée des autres, solitaire. Cette situation conduit très facilement au conflit, puisque nous sommes séparés autant sur le plan individuel que sur le plan des groupes que des pays. Cette croyance que nous sommes séparés nous amène à des situations dramatiques, et c’est pour cela  que je voudrais autant que je le pourrais partager cette vision si claire de notre véritable nature qui peut changer notre comportement. Depuis des siècles, on nous dit la même chose selon les spiritualités, les grands messagers : vous n’êtes pas ce que vous paraissez être ; Jésus nous a dit « aimez-vous les uns les autres. » Mais quand on se croit séparés les uns des autres, seul, différent, c’est difficile de s’aimer les uns les autres. On a peur les uns des autres.

Mais cette découverte que je veux partager avec vous, il me semble que c’est la voie simple pour s’aimer les uns les autres. C’est ce qui nous rend la chose très facile de s’aimer entre nous. José m’a envoyé récemment un livre magnifique d’Abdennour Bidar qui s’appelle Plaidoyer pour la fraternité. Cet homme, philosophe, nous dit que cette fraternité est difficile à mettre en œuvre. J’ai tout de suite pensé que  la clef, le moyen de mettre la fraternité en œuvre c’est cette vision que nous allons partager ensemble. Et comme on nous persuade que nous sommes des corps séparés, en conflit, nous avons tendance à avoir peur de tout, des uns des autres, de l’avenir, mais vous allez voir avec les exercices mis au point par Douglas Harding que la réalité, les faits sont tout à fait différents, pour chacun d'entre nous."

(...)

« Question : Peut-on rester toujours dans cette attention ?

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José : Disons qu’il y a un moment où le centre de la vie bascule du personnage à l’espace ; et la vie va se dérouler à partir de cet espace. Mais il peut y avoir des moments bien sûr où le petit personnage réapparait et il peut y avoir des émotions ou du stress. Mais maintenant nous avons les outils pour revenir au centre. Il y a un basculement : l’essentiel de la vie ce n’est plus le personnage c’est l’espace, c’est cette immense présence immuable, immobile et paisible et joyeuse. Parfois nous sommes tirés à l’extérieur mais nous pouvons reprendre conscience de qui nous sommes. C’est tellement bon d’être le Grand (qui nous sommes),  c’est tellement libérateur...En Inde on appelle cette expérience Mokshâ : la libération. C’est une telle libération de la prison du corps, de la prison des pensées, de la prison des émotions que c’est par le goût de la joie qu’on revient au centre. Ce n’est pas un effort mais plutôt par le goût de l’être, de la liberté et de la joie. Une fois qu’on y a goûté, on en veut encore...C’est la saveur de la liberté et de l’infini.

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Catherine : C’est quand on se sent mal dans la prison ; on cherche la porte de sortie.

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José : Et le retournement de l’attention, c’est la porte de sortie. »

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