"Chaque jour je rends grâce à Douglas d’avoir partagé avec nous le miracle de l’attention retournée vers le Centre. L’accès simple et direct à Ce que nous sommes vraiment : non pas ce corps qui se détériore à chaque instant, une chose comme toutes les choses, très périssable, très éphémère,  mais cette conscience vide, lumineuse,  qui elle ne change jamais -  paix ineffable, joie profonde et amour Inconditionnel - toujours accessible, ici et maintenant. Pourvu que nous laissions la petite personne disparaitre à la faveur du retournement,  et laisser place à Ce qui regarde : espace conscient vide mais éveillé, vibrant de Vie silencieuse,  dans lequel nous pouvons nous reposer et trouver l’attitude juste face aux évènements qui circulent  là-bas .

VOIR que tout est VIE, UN, ETRE . VOIR  CELA, c’est la libération.

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Bien sûr, il y a ce corps ( source de plaisir ou de souffrance).

Lorsqu’il est source de plaisir, le retournement est facile.

Mais  la souffrance physique…  anéantissante parfois ,  peut nous engouffrer et  nous faire sombrer au fond du fond,  où il semble qu’il n’y ait plus de conscience du tout, plus d’esprit, rien qu’un bloc de douleur..

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Mais Douglas Harding nous a donné la clef (notre index !) pour retrouver l’accès à notre véritable nature. Dès que la souffrance physique diminue, Instantanément,  Il suffit de faire ce simple geste.  Ce n’est pas toujours facile, mais il faut le faire,  c’est possible : abandon total et confiance absolue sont les deux supports de la RENAISSANCE dans le Pays de la Clarté Eternelle(Thomas a-Kempis). 

 

Exemple :

10 avril 2016

Après un long long temps de souffrance physique totalement anéantissante, j’ai l’impression d’atterrir…

Ciel bleu, nuages blancs, murs beige, balcon, rose, mauve, vert, jaune : fleurs épanouies sous la caresse du soleil flambant,  dalles grises, tapis, chaussures noires, pantalon noir, bras dans une attelle, puis… plus rien. Rien que l’espace conscient accueil pour tout.  PERSONNE ICI : RIEN ET TOUT, immensité, voilà ce que je suis. PAIX PROFONDE."

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Catherine Harding